Certains amalgames dentaires au mercure sont dangereux I
Le mercure, considéré par les scientifiques du monde entier comme un poison violent, faisant l’objet de réglementations draconiennes destinées à en limiter sa diffusion dans l’air et les eaux, n’intéresse plus ces mêmes scientifiques dès lors qu’il se trouve placé dans la bouche de l’être humain. Or, c’est justement dans cette position stratégique qu’il représente le plus grand danger pour l’homme en se répandant dans l’ensemble de l’organisme, contaminant ainsi les fonctions et les organes.
Le mercure est extrêmement toxique pour chaque individu. Mais, de plus, il franchit la barrière du placenta et, comme on l’a vu lors de la catastrophe de Minamata au Japon dans les années 1960, et comme nous l’observons nous-mêmes aujourd’hui, l’enfant peut présenter des pathologies parfois lourdement handicapantes alors que la mère, elle, est peu ou pas touchée. Des scientifiques américains ont pu établir que l’augmentation catastrophique de l’autisme chez l’enfant, de 4 % à 600 % en cinq ans, selon les Etats, entre 1990 et 1995, était probablement due au mercure contenu dans les vaccins administrés à l’enfant et aux amalgames de la mère. D’autres ont mis en évidence la relation entre le mercure des amalgames dentaires et la sclérose en plaques. La carte des maladies auto-immunes est superposable à la carte de l’usage des amalgames dentaires.
Aux Etats-Unis, les premiers amalgames dentaires étaient déjà considérés comme dangereux. Plusieurs batailles eurent lieu entre les partisans du mercure et ceux qui y étaient opposés. L’American Dental Association (ADA), instance scientifique et syndicale de la profession dentaire a, dès sa création, soutenu la fiabilité des amalgames. A l’heure actuelle, cette même instance admet que du mercure peut s’en échapper, mais à des doses inoffensives. En Suède, le gouvernement encourage et rembourse depuis plusieurs années la dépose des amalgames et la pose avec d’autres matériaux.
En France, les mêmes autorités scientifiques, qui n’avaient pas admis les dangers de l’amiante ni ceux du nuage radioactif de Tchernobyl (glorieusement stoppé net sur la frontière naturelle qu’est le Rhin) et qui se considéraient comme responsables mais pas coupables dans l’affaire du sang contaminé, ont longtemps nié la nocivité des amalgames sous prétexte que le mercure ne s’en échappait pas.
Aujourd’hui, en application d’une directive européenne vieille de quelques années, elles ont cependant admis que le mercure rejeté par les cabinets dentaires dans l’écosystème pouvait être préjudiciable et que les dentistes devaient installer des séparateurs pour recueillir le mercure dentaire. Elles recommandent également d’éviter les amalgames chez les enfants et les femmes enceintes et admettent que le mercure s’échappe bien des amalgames mais dans des proportions parfaitement tolérées. Le Dr Bernard Montain, docteur en chirurgie dentaire, diplômé universitaire en médecine naturelle, nous révèle ce qu’il en est vraiment.
Que dire des amalgames dentaires et du mercure en particulier ?
C’est très simple. Le mercure est toxique. S’il l’est pour l’environnement, les végétaux et les animaux, il l’est également pour l’homme. C’est un métal dangereux sous toutes ses formes organique, liquide et gazeuse. Tout au long de l’histoire, il a démontré sa toxicité. Des accidents et des catastrophes récents la confirment. De nombreux travaux affirment l’extrême nocivité des amalgames dentaires qui contiennent toujours 50 % de mercure et 50 % d’autres métaux. Aujourd’hui, le discours officiel est ambigu car quel homme politique européen va dire, comme en Suède, nous nous sommes trompés ? Cela voudrait dire qu’il faudrait payer ! Alors on nie et on continue à mentir et à dire que les amalgames ne sont pas toxiques.
Par quoi sommes-nous intoxiqués ?
Par différentes choses dans ce que nous respirons, buvons, mangeons. J’ai travaillé sur les trois métaux lourds, le mercure, le plomb et le cadmium. Ils sont inexistants dans le vivant aussi bien végétal qu’animal. En ce qui concerne le mercure, la plus grande source d’intoxication provient des amalgames dentaires qui se trouvent en permanence dans la bouche, libérant un goutte-à-goutte toxique et mortel. Toutes les études montrent que le mercure s’en échappe. Au bout de cinq ans, 40 % à 50 % du mercure s’est propagé dans l’organisme. Ces amalgames sont le plus toxique au moment de la pose ou de la dépose via la respiration car le mercure agit alors directement sur le cerveau. Des études statistiques ont été réalisées montrant que certaines personnes ayant des amalgames développent diverses pathologies qui commencent dans la bouche, l’œsophage, l’estomac avant d’atteindre la totalité de l’organisme.
Que dire des autres métaux en bouche ?
On trouve dans les amalgames du mercure, de l’étain, de l’argent, du zinc et très peu de plomb. Dans les implants, du titane et dans certaines armatures de bridges et de couronnes, ou de certains appareils dentaires, un alliage de nickel, de chrome et de cobalt (interdits en Suède depuis plusieurs décennies). On peut avoir des métaux précieux, comme l’or utilisé avec d’autres métaux comme base des prothèses ou bien sous forme d’inlays. C’est la présence de différents métaux dans la bouche qui est problématique. Ils créent un courant électrique libérant les ions métalliques et répandant les métaux dans l’organisme. C’est pour cette raison qu’il est important de n’avoir qu’un seul alliage en bouche. De nombreux métaux nous intoxiquent car ils sont également présents dans l’environnement, l’alimentation, les médicaments.
Tous les porteurs d’amalgames sont-ils intoxiqués ?
C’est le problème de la sensibilité individuelle. J’ai connu des personnes d’une trentaine d’années atteintes de sclérose en plaques, sans amalgames en bouche et gravement intoxiquées car contaminées par leur mère porteuse de “plombages”. Nous réagissons tous différemment.
Que faire en présence d’amalgames dans la bouche ?
S’il existe un problème de santé, on peut aller voir du côté des amalgames. Dans ce cas, il est nécessaire de faire un examen clinique et biologique. L’examen clinique comprend un examen endo-buccal, un examen de l’iris avec l’iridologie, un examen des ongles avec l’onychologie. L’examen biologique est effectué par un laboratoire spécialisé et porte sur les selles, la salive et les cheveux. J’ai abandonné la recherche dans le sang et dans l’urine car ces tests ne sont pas fiables. En ce qui concerne l’urine, le rein filtre ou retient et une prise de sang doublée ou triplée ne donne jamais les mêmes résultats car la composition du sang est trop variable. Les tests de selles, de salive et de cheveux sont un triptyque. Le test salivaire indique la virulence des amalgames encore en bouche et détermine leur toxicité. Les amalgames perdent la moitié du mercure au bout de cinq ans. Il est préférable de les enlever mais pour ceux qui n’ont pas les moyens, ou pour éviter des erreurs ou le remplacement par des matériaux peu fiables, mieux vaut ne pas y toucher si le taux salivaire est peu élevé et qu’il n’existe pas de problèmes de santé.
Et pour les gens en bonne santé ?
Rien ne les empêche de faire cet examen clinique et biologique pour établir un bilan. Les gens que je vois sont des personnes qui allaient bien jusqu’au jour où s’est déclarée une maladie parfois “auto-immune”. On se tricote silencieusement aussi bien un cancer qu’une sclérose en plaques ! L’organisme essaie de compenser et, un jour, il décompense : c’est la maladie. Les gens qui ont toujours mal quelque part vivent plus longtemps parce qu’ils sont toujours à l’écoute du moindre souci. Il existe deux catégories d’individus, ceux à l’écoute de leur corps et ceux qui ne le sont pas. Les femmes sont en général plus proches de la nature, elles savent mieux intervenir à temps.
Quelles sont les étapes à suivre ?
La première étape est l’investigation clinique et biologique.En fonction des résultats et dans le cas d’une intoxication, un régime alimentaire approprié et propre à chaque personne est mis en place.
Ce régime sera composé de :
- 50 % de fruits et de légumes, avec une préférence pour les légumes bio et crus, en évitant la tomate, les agrumes et en favorisant l’oignon, l’ail, l’échalote et le chou ;
- 30 % de protéines avec œuf biologique mollet, poissons (herbivores plats), volaille biologique et suppression des produits laitiers (caséine) et du gluten (blé et maïs), qui se transforment en présence du mercure en produit psychotrope à effet neurologique qui charge le sujet déjà pollué par le mercure.
Supplémenter avec des compléments alimentaires naturels dont les oméga 3 marins garantis sans métaux lourds. Ce régime alimentaire fait partie de la thérapeutique au même titre que la chélation ; seul, il n’est pas suffisant, comme la chélation seule ne l’est pas non plus.
Pourquoi faut-il éviter les aliments acides ?
L’alimentation acide est à éviter s’il existe une intoxication au mercure car la présence de ce dernier dans l’organisme provoque un bouleversement au niveau enzymatique qui nuit en particulier à la fixation du calcium. A éviter aussi les overtoniens(1) (café, thé, chocolat) dans lesquels sont présents des alcanoïdes qui sont des toxiques nerveux. Comme le mercure se stocke dans les corps gras, dans le cerveau, le cervelet, la moelle épinière, dans la gaine des nerfs, avec des incidences sur le système neurologique, il vaut mieux éviter les produits à effets neurologiques. Une fois le mercure éliminé, on pourra reprendre une alimentation normale.
Comment s’effectue la chélation ?
Je travaille en équipe sur la chélation des métaux lourds. Il faut souvent commencer par modifier ses habitudes alimentaires avec, éventuellement, une complémentation alimentaire naturelle et une mise en application des principes de santé d’André Passebecq (dépense musculaire et équilibre psychologique). Le délogement du mercure ou “chélation” exige de solides connaissances en dentisterie, en médecine et en physiologie. Je l’effectue grâce à la diététique, à l’aromathérapie et à la phytothérapie. Les produits naturels utilisés ne chélatent que les métaux lourds et non l’ensemble des métaux de l’organisme comme l’EDTA, le DMSA et le DMPS2. Pour la dépose des amalgames, il existe des précautions à prendre afin de ne pas polluer une deuxième fois la personne, comme le port d’un masque au charbon actif par le patient l’empêchant de respirer les vapeurs de mercure, l’utilisation d’une digue ou des canules suédoises pour éviter l’ingestion du mercure, la ventilation de la pièce, etc. La durée du traitement dépend de la personne traitée. Si je fais un traitement de quatre mois, j’attends quatre mois pour faire un contrôle.
Quels sont les matériaux de remplacement ?
Depuis plus de quarante ans, je n’utilise que des alliages à base d’or et de la céramique biocompatible (à taux d’usure identique à celui de la dent) chaque fois que l’obturation est visible. Cela constitue un ensemble hypotoxique qui, s’il n’est pas neutre, est hypotoxique. Evidemment, il vaudrait mieux qu’il n’y ait pas de métal en bouche mais on ne sait pas le faire. Les céramiques sans supports métalliques sont beaucoup trop dures. A terme, il est préférable d’enlever les autres métaux pour avoir un alliage unique en bouche afin de réduire ou d’éviter les courants électriques et leurs effets délétères.
Ces matériaux dont vous parlez coûtent chers !
Oui, mais ils durent une vie. Tout est question de choix. Certains préfèrent s’occuper de leur bouche plutôt que de changer de voiture, certains veulent que tout soit gratuit grâce à la Sécurité sociale, alors que d’autres n’ont pas les moyens. C’est toujours le pauvre lampiste le dindon de la farce !
Pourtant il existe d’autres matériaux ?
Les bridges et les couronnes en céramique sans supports métalliques sont 3 à 4 fois plus durs que l’émail dentaire ce qui entraînent soit des ébranlements des racines supports de ces prothèses, soit des usures des dents en face ou encore des perturbations de l’occlusion. Les composites proviennent de la chimie du pétrole, ils sont toxiques par les composés allergisants, agressifs pour la pulpe et cancérigènes. Je les considère impropres à l’usage. Leurs composants ne sont jamais indiqués sur l’emballage.
Dans quelle mesure le mercure est-il responsable de maladies ?
C’est un toxique puissant. L’enlever, améliore souvent les choses. Il existe des normes organiques à ne pas dépasser sous peine de risques pathologiques. Certaines personnes, dont celles intoxiquées par le placenta, ont un stock important de mercure, la pose d’un ou de plusieurs amalgames peut aggraver leur état de santé.
L’intoxication peut-elle être liée à une problématique personnelle ?
L’immunité a toujours une dimension psychologique. Avant le solstice d’hiver, la dépression saisonnière concerne bon nombre de personnes. Les plus équilibrées sont moins malades. Les grands paranoïaques sont rarement malades, ils sont dans un autre monde qui les protège. La maladie est un langage, le “mal-a-dit”. Les conditions d’apparition de la maladie incluent les données psychologiques. Plus on est en accord avec soi-même, meilleur est son état de santé.
Comment éviter les maladies liées au mercure dans le cas d’une intoxication placentaire ?
La prévention concerne les mamans et les futures mamans porteuses d’amalgames. Il serait prudent de faire un bilan biologique et clinique pour savoir s’il existe une intoxication (elle peut être silencieuse). Une recherche du mercure chez l’enfant sera effectuée secondairement.
Que font les dentistes ?
Les dentistes ne bougent pas car l’Ordre des dentistes, comme celui des médecins, interdit que l’on dénonce les amalgames – comme les vaccinations d’ailleurs. Les recommandations de limitation d’emploi ne s’adressent qu’à une partie de la population : les enfants et les femmes enceintes. C’est aberrant. Il existe des déclarations ordinales soutenant que les amalgames ne sont pas toxiques et ceux qui les dénoncent ou les déposent pour une autre raison que la carie dentaire sont passibles de sanction.
Certains dentistes affirment que le mercure présent dans les amalgames n’est pas le même que celui qui est toxique. Qu’en pensez-vous ?
Le mercure est le mercure. Il n’existe qu’une seule formule chimique Hg, et l’amalgame est composé d’au moins 50 % de mercure. On a essayé de manipuler l’opinion avec l’arrivée des “nouveaux” amalgames non-gamma (2). La quantité de mercure est toujours la même. Elle est de 50 % car, en dessous le mélange ne peut pas se faire.
S’il n’y avait qu’une chose à retenir ou à savoir, quelle serait-elle ?
Que les amalgames dentaires sont toxiques, qu’il faut s’en méfier car ils peuvent provoquer toutes sortes de maladies qui ne seront pas diagnostiquées correctement, donc non traitées efficacement, car ni les médecins ni les dentistes ne sont autorisés à dénoncer les amalgames en cause.
Que pensez-vous de la situation actuelle en France ?
Je suis désolé et triste devant la situation actuelle dans notre pays. Après les mensonges et les malheurs du siècle dernier, j’espérais qu’on deviendrait plus respectueux de la vérité et de l’humanité. Malheureusement, il n’en est rien. La chasse aux sorcières est ouverte contre tous ceux qui parlent vrai, comme Beljanski, Le Ribault, Lagarde et… moi-même.
La société française est malade. D’énormes pressions pèsent sur eux, d’où les mensonges de la plupart des praticiens. La médecine est devenue une religion. Le discours officiel est basé sur la peur : “Si vous ne prenez pas de fluor, vos dents seront détruites par la carie ; si vous ne vous faites pas vacciner, vous risquez la mort ; si vous ne prenez pas tel ou tel hypertenseur, (pouvant être retiré de la vente quelques années plus tard après quelques décès), vous risquez gros !” Cela ressemble à une véritable dictature médicale !
Propos recueillis par
Céline ANDRILLON
janvier 2012
http://www.votre-sante.com
1. Grâce à leur double propriété caractéristique, les poisons overtoniens peuvent ainsi pénétrer dans le cytoplasme pour y faire des dégâts, notamment dans les cellules nerveuses. Ils possèdent une affinité chimique particulière avec les constituants de la cellule. L’union chimique qui en résulterait signifierait la mort de la cellule. L’excitation consécutive à l’absorption de café, par exemple, représente l’action vitale de résistance de la cellule à l’égard du toxique. L’effort déployé entraîne corrélativement une nouvelle phase de fatigue qui conduit à reprendre du café pour maintenir l’état d’excitation. Le café ne donne pas d’énergie. Au contraire, il épuise les forces vitales.
2. Les chélateurs chimiques les plus courants sont le DMSA (acide dimercaptosuccinique), le DMPS (2,3-dimercapto-1-propanesulfonate de sodium) et l’EDTA (“ethylen diamin tetraacetic acid” ; acide éthylène diamine tétraacétique).
http://www.bernardmontain.net/